Quand l'histoire de France se confondait avec celle de ses Saints : 10 histoires à lire le soir...
La France est recouverte d’un manteau d’oratoires, de calvaires, de chapelles, d’églises, de monastères, qui souligne combien la foi a imprégné notre histoire. Cette mémoire chrétienne est pour nous signe d’espérance pour le futur.
Il n’est pas de terroirs, il n’est pas de cités, qui n’aient un saint patron ou une sainte patronne. En Champagne, saint Thibaud est le patron de la superbe cité médiévale de Provins. Longtemps, ses reliques ont été vénérées à Lagny-sur-Marne dans l’abbaye de Saint-Pierre aujourd’hui disparue. Dans le même siècle (XIe) saint Robert de Molesmes né à Troyes, va sanctifier la Champagne par son action puis se rendre à Cîteaux près de Dijon en Bourgogne où il fonde le célèbre monastère de Cîteaux. Toujours en Bourgogne, saint léger d’Autun au VIIe siècle, est appelé à la cour par sainte Bathilde comme précepteur de ses trois fils. Évêque de la ville prospère d’Autun, il dirige son évêché avec amour et lors d’une guerre, se sacrifie pour que sa chère cité ne soit pas incendiée.
L’Auvergne ne manque pas de saints. A l’époque du roi Dagobert, vit dans la plaine de Limagne un enfant d’une grande douceur, saint Genès, grand ami des abeilles qui ne le piquent jamais et qui lui seront fidèles par delà la mort. Du côté du Gévaudan, c’est sainte Énimie, la sœur du roi Dagobert, qui rayonne. Devenue lépreuse, elle guérit en se plongeant dans une fontaine du Gévaudan et évangélise la région. Au sud-est, voici la lumineuse Provence où naît en 910 saint Mayeul. Il devient moine de Cluny, se déplace beaucoup mais, quand il est capturé par les sarrasins, c’est toute l’aristocratie de son pays, la Provence, qui se mobilise pour payer sa rançon.
C’est en Bretagne au VIe siècle, que nous rencontrons saint Brieuc. Venu du Pays de Galles guidé par un ange, il fonde un monastère et introduit la foi chrétienne en Armorique. Il se rend célèbre par ses dons de guérison et fonde l’évêché de Saint-Brieuc. Non loin de là , en Normandie, saint Wandrille rejoint l’évêque de Rouen saint Ouen. Il décide d’évangéliser la région et s’installe dans la vallée de Jumièges où il fonde un monastère qui va devenir l’abbaye bénédictine de Saint-Wandrille.
Puis, nous partons en Anjou où, à Saumur, naît en 1666 sainte Jeanne Delanoue. Convertie par une pèlerine, elle ouvre sa maison aux malades, aux vieillards. Quand sa maison est détruite par un glissement de terrain, elle aménage les grottes de tuffeau pour héberger tout son monde. Elle fonde la Congrégation de Sainte Anne de la Providence puis l’hospice de Saumur.
Terminons par un coup d’œil vers le Dauphiné avec saint Pierre-Julien Eymard né près de Grenoble au XIXe siècle. C’est en gravissant la montagne qui mène au sanctuaire de Notre-Dame de La Salette qu’il ressent un appel pressant à répandre l’adoration eucharistique. Il fonde la Société des Prêtres du Saint Sacrement.
Comme tu peux le constater, les saints rayonnent partout en France !
Dans ce 7e tome :
• Saint Brieuc, annoncé par un ange.
• Saint Wandrille, un moine au temps de Dagobert;
• Saint Léger d’Autun, martyr de la non violence.
• Saint Genès l’enfant, le miracle des abeilles.
• Sainte Énimie, la princesse lépreuse.
• Saint Mayeul, la prospérité de Cluny.
• Saint Thibaud, Ermite et prêtre.
• Saint Robert de Molesmes, le fiancé de Marie.
• Sainte Jeanne Delanoue, la servante des pauvres.
• Saint Pierre-Julien Eymard, un escabeau pour écouter Jésus.
Une histoire à lire avant de s'endormir
Un texte adapté aux premières lectures (6-7 ans), qui peut être lu aux plus petits.
Des dessins intérieurs à colorier.