C´est une épopée formidable dans laquelle nous entraine l´auteur à la suite du grand général vendéen que l´on se prend à admirer dés le premier chapitre ! Plume au chapeau, sabre à l´arçon, Monsieur Georges se bat comme un lion. Dans sa correspondance, il signe Gédéon en référence au célèbre Juge d´Israël. Cadoudal, en adoptant ce pseudonyme biblique, affirme la faiblesse de ses ressources mais l´élévation spirituelle de son but. « Avec Georges sont mortes les dernières puissances rurales, les suprêmes et sublimes mouvements populaires : l´âme loyale, fervente et paysanne , l´âme des longues rêveries, des ténacités que rien n´abat, l´âme d´acceptation chrétienne et de candide révolte , l´âme des pâtres, des forestiers, des laboureurs, l´âme des mains jointes ou rivées sur l´outil. » (Jean de La Varende)